Sitarail et les voies ferréesCÔTE D'IVOIRE 

Il faut aussi penser au développement des voies ferrées.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a un fait un bon important en matière d’infrastructures routières, mais on dirait qu’il ne supporte pas le développement de la voie ferrée.

On dit souvent que la route précède le développement, mais la voie ferrée, c’est-à-dire, la voie des trains occasionne moins d’accidents mortels. La voie ferrée transporte plus de marchandises et de personnes qui peuvent réduire le nombre d’accidents routiers. 

Le pays connaît un bon significatif en matière d’infrastructures routières, même si dans les contrées les plus lointaines, certains usagers expriment encore des difficultés de circulation en période de pluie qui aggrave leurs déplacements. Les villes se développent à une vitesse tellement rapide qu’il faut songer à  s’investir dans l’amélioration des voies ferrées. Nous donnons un exemple, pour décongestionner la ville d’Abidjan qui est surpeuplée et qu’en cas d’une pandémie, personne ne sera épargnée, il serait préférable de se pencher sur la réfection des voies ferrées, dans des villes comme Yamoussoukro, Agboville, Anyama, Dabou, Grand-Bassam, dans le grand Abidjan qui faciliterait que des travailleurs dorment dans ces villes et rejoignent leurs postes de travail, comme l’île de France où ils ont développé les moyens de transports qui font qu’on peut habiter à plus de 80 km et quitter le matin pour venir travailler tranquille à Paris et retourner.

Dans la vie, on ne triche pas, mais on s’inspire et sur ces infrastructures, on pourra se référer aux autres pour construire des innovations qui donneront moins de soucis pour les ivoiriens.

Quand on sait que la notion d’entretien n’existe pas dans les politiques de développement en Côte d’Ivoire, sinon on n’aurait pas laisser tomber en ruine le fondement des premiers rails qui ont servi beaucoup aux ivoiriens et aux pays voisins.

Toutes les gares ferroviaires sont tombées dans des brousses et habitées par des reptiles, alors que ces gares ont permis à des familles de faire face à des charges. 

Vous ne pensez pas qu’un TGV entre Yamoussoukro et Abidjan ne faciliterait pas le flux des populations qui gonflent le district d’Abidjan puisque le transfert de la capitale, qui a été un gros espoir serait impossible parce que la France ne le veut pas à cause de trop d’investissements dans la construction des ambassades, résidences des diplomates et les bureaux des institutions internationales à Abidjan. Quand on se trouve dans un tel cas de figure, on contourne les épines pour trouver des solutions palliatives et le développement des voies ferrées est un capital d’assurance pour le pays. Quand on voit le nombre d’accidents routiers, s’il vous plaît, chercher à développer le transport par les voies ferrées, le Sénégal et le Maroc, l’ont fait et aujourd’hui, ils ont réussi à diversifier le mode de déplacement.  

On avait annoncé du temps du président Houphouët-Boigny, des ralliements ferroviaires entre les grandes villes comme, Man-Abengourou, San-Pedro-Abidjan, Gagnoa-Soubré-Bouaké, etc et depuis sa mort, tous les pouvoirs qui se succèdent, ne font rien dans ce sens et quand on voit l’amour que le président Ouattara affiche pour les routes, nous lui demandons d’en faire pareil pour les voies ferrées.

                                   Joël ETTIEN

   Directeur de publication : businessactuality.com

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